Coutellerie
En complément de notre gamme de rasoirs, trouvez ici notre sélection de couteaux .

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Forge de Laguiole
Manufacture de couteaux qui fabrique ses couteaux à Laguiole selon une tradition coutelière datant de 1828.
Véritable voyage dans le temps au coeur du village de Laguiole, une centaine de salariés oeuvrent au quotidien pour perpétuer la tradition coutelière au sein de la manufacture Forge de Laguiole®.
Dégageant une énergie particulière, le village de Laguiole est le creuset idéal, qui inspire jour après jour, nos couteliers.
Chaque couteau Forge de Laguiole porte la signature de nos couteliers. La qualité de nos couteaux est l’expression de la puissance et de la beauté de nos paysages et de notre remarquable environnement.
Les lames sont forgées à 1000°dans notre manufacture à partir d’un acier français produit en exclusivité pour Forge de Laguiole®.
Résultat d’un savant dosage de carbone et de chrome, cet acier assure un tranchant exceptionnel, une excellente durabilité de la coupe et une facilité d’affûtage remarquable tout en garantissant une inaltérabilité de la lame.
Les aciers utilisés en coutellerie sont principalement les aciers inoxydables martensitiques. Ces aciers sont très durs et sont constitués d’un fort pourcentage de chrome, de carbone et d’autres éléments qui ont des propriétés intéressantes (molybdène, vanadium…). Les lames de couteaux doivent s’aiguiser facilement, présenter une bonne usinabilité et avoir une bonne tenue en coupe. Ces propriétés ne peuvent pas être obtenues simultanément, il faut donc trouver un compromis en fonction de l’usage du couteau. Pour obtenir la structure dure appelée martensite, la lame doit subir un traitement thermique (recuit, trempe, revenu…) approprié.
Le choix d’un acier est un compromis entre :
- La facilité à affûter la lame
- Le tranchant de la lame et sa tenue dans le temps
- Sa capacité à résister à la corrosion
- Sa capacité à être poli et sa tenue aux rayures
A la manufacture, nous avons rajouté deux critères qui sont :
- Son origine française exclusive
- Sa capacité à être forgé
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Toutes les pièces métalliques pour la conception des couteaux Forge de Laguiole® sont fabriquées au sein même de la forge.
Notre acier T12 est un acier Français laminé à chaud par les Aciéries de Bonpertuis (à côté de Grenoble). Cet acier est une alternative entre l’acier carbone et l’acier tout inoxydable. Il possède un bon équilibre entre le carbone et le chrome. Il est structuré en grains très fins, ce qui garantit une excellente qualité de coupe, tenue dans le temps et une bonne résistance à l’oxydation.
L’acier doit répondre à des critères très stricts :
- Excellente coupe
- Résistance à l’usure par abrasion
- Affûtage et polissage facilités.
- Bonne résistance à l’oxydation.
Toutes les mitres sont forgées à chaud dans nos ateliers puis soudées sur les platines qui seront percées et polies avant le montage. Nos mitres massives peuvent être en inox ou en laiton. Elles protègent les extrémités du manche de l’usage quotidien.
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Les manches en bois, en corne, en os, ou même en molaire de mammouth, sont choisis, sculptés et sertis à la main par nos couteliers.
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Les matières arrivent à l’état brut. Nous réalisons la découpe et le sciage dans notre atelier. Nous fabriquons des plaquettes qui sont appairées pour toujours garder l’homogénéité visuelle de nos manches (symétrie). Nous les travaillons ensuite sur des commandes numériques pour le perçage, surfaçage et préformage des manches. Cela permet de gagner en précision d’ajustement et en qualité. La mise en forme finale des manches est réalisée à la main par nos couteliers.
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Douk-Douk Manufacture...
Initialement, le Douk-Douk était destiné au marché Mélanésien qui paraissait dans les années 1930 constituer un pôle commercial intéressant.
Le personnage frappé sur le manche est à l'effigie du dieu mélanésien Douk-Douk. Son origine se perd dans la nuit des temps et son culte est encore perpétué et florissant de nos jours en Mélanésie.
Le marché mélanésien s'étant révélé décevant, la commercialisation du Douk-Douk se tourna alors vers l'Afrique du Nord où, en très peu de temps, il allait connaître un succès sans précédent. Le Douk-Douk réunissait pour cela deux qualités apparemment difficilement conciliables : d'une part un prix de vente très bas et d'autre part une lame de qualité supérieure que la clientèle locale, fine connaisseuse en la matière, sait apprécier.
Ainsi, il allait concurrencer avantageusement les fabricants de pacotille et les modèles classiques européens qui, jusque là, se partageaient la clientèle Nord Africaine.
A la veille de 1939, il se trouvait définitivement adopté et était même devenu "couteau de poche national" de l'Algérie, alors province française.
Le Douk-Douk allait alors gagner le Liban et l'Indochine, sans doute apporté par les troupes d'Afrique, et s'y répandre largement. Le tranchant de rasoir de sa lame (d'ailleurs souvent utilisée dans ce rôle, preuve de sa qualité), sa forme ultra plate permettant de le dissimuler allaient en faire alors une arme redoutable, loin de l'usage pacifique pour lequel il avait été conçu. L'Administration Française avait alors considéré le Douk-Douk comme "matériel de guerre" et en avait prohibé l'importation en Algérie, saisissant les stocks destinés à la vente locale. Les couteaux saisis furent alors souvent remis aux militaires comme couteaux de poches pour leurs besoins usuels et ils furent parfois conservés extra réglementairement par certaines unités comme "couteaux casse-croûte".
De l'Afrique du Nord, le Douk-Douk gagna progressivement l'ensemble du continent africain à la faveur d'expéditions militaires, de caravanes de marchands arabes ou emportés dans les bagages des explorateurs et baroudeurs très nombreux à cette époque. On le trouve aujourd'hui jusque dans certaines tribus pygmées d'Afrique Noire !
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NONTRON
Histoire du couteau Nontron
Le Nontron porte le nom du village qui l’a vu naître. Son histoire est si longue qu’il en est même difficile de dater sa naissance. Cependant les spécialistes sont d’accord sur le fait que ce couteau du Périgord est le plus vieux couteau de France. Guillaume de la Villeneuve faisait déjà allusion aux «couteaux de Pierregord» dans sa «Nomenclature des crieries de Paris », au début du XIIIème siècle ; il est donc possible que cette région du sud-ouest produisit des couteaux et autres outils tranchants bien avant le bas Moyen-âge.
Tous les ingrédients étaient en effet réunis : le minerai de fer (nontronite), présent sur place et depuis fort longtemps exploité par le peuple gaulois des Petrocorii (forges d’Azat-en-Nontronnais, entre autres) ainsi que les massifs de buis, pour la matière première, et les eaux pures très froides du Bandiat, en contrebas du village, pour la trempe des lames. L’historien et géographe grec Strabon d’Amasée, contemporain de Jules César et grand voyageur, décrit les Pétrocores comme d’excellents travailleurs du fer.
Vers 1300, le glossaire de Saint-Palaye rapporte les écrits des poètes qui rendaient hommage à ces outils tranchants. Les compagnons couteliers parisiens prirent l’habitude de passer par Nontron pendant leur tour de France. C’est cette réputation d’excellence dans le travail du métal qui explique pourquoi le roi de France Charles VII « le victorieux » (mis sur le trône par Jeanne d’Arc) aurait commandé son épée à Nontron.
Le 13 octobre 1653, Guillaume Legrand, maître coutelier de la paroisse Saint- Eustache à Paris épouse Marie Belleterie de Nontron et s’installe dans la ville de son épouse pour y fabriquer le couteau éponyme. C’est seulement quelques décennies plus tard que les premiers Nontron se seraient parés d’une virole tournante.
En 1788, la région Périgord compte trente-cinq coutelleries, selon l’inspecteur des Manufactures et Fabriques de la Généralité de Bordeaux. La ville de Nontron, avec seulement 2800 âmes, emploie alors huit ouvriers couteliers dans cinq coutelleries qui jouissent d’une excellente réputation.
Deux familles - qui marqueront l’histoire du Nontron plus d’un siècle durant - font leur entrée à la fin du 18ème siècle: les Bernard et les Petit. Lors du premier conflit mondial, les ouvriers des coutelleries Petit et Bernard se consacreront, sur demande du Ministère de la Guerre, à la fabrication de Nontron à cran d’arrêt. Dix ans après la fin de la Grande Guerre, ne subsiste plus que la Coutellerie Petit.
La « Coutellerie Nontronnaise » a été créée en 1928. Alphonse Chaperon, garagiste à Nontron, s’en porte acquéreur en 1931. Son fils Gérard tiendra les rênes de la Coutellerie artisanale de Nontron de 1943 à 1986, année de son rachat par la SARL Bernard Faye qui la vendra à son tour à la SARL Forge de Laguiole en 1992. La Forge de Laguiole aura à cœur de préserver ce savoir-faire coutelier sur son territoire. Dans son nouvel écrin de bois et d’aluminium signé Luc-Arsène Henry depuis le 21 juin 2000, le coutelier d'art s’est offert les services de designers internationalement reconnus afin d’aborder le troisième millénaire avec la farouche volonté de faire savoir que le plus vieux couteau français est dans la force de l’âge.
L'entreprise artisanale compte actuellement une vingtaine de couteliers et est labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant.
Légendes
La pyrogravure: Ces motifs, dont on ignore toujours l’origine et la signification, se composent de «mouches» : sortes de V inversés encadrés de 3 points et de rangées de petits points. Symboles religieux ? Référence aux compas des Compagnons du Devoir ? Cela fait plus d’un siècle que ces mouches font parler d’elles. Apparues en même temps que la forme « sabot » du manche, elles décorent aujourd’hui l’ensemble des modèles Nontron en buis, de poche comme d’office et de table.
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Couteaux Régionaux
Autrefois chaque région de France avait son couteau. Découvrez une sélection de couteaux retraçant leur spécificité régionale.
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Couteaux K2 made in...
Le couteau K2 est conçu et fabriqué par le célèbre fabricant Français Roger Orfèvre. Une coutellerie basée à Thiers, qui est notamment spécialisée dans le façonnage du bois et le travail de l'acier inoxydable. Justement, les manches des couteaux K2 sont composés de ces deux matériaux : en grande partie de l'inox ainsi qu'un habillage bois dans une moindre mesure. Il semblerait donc que Roger Orfèvre ait mis tout son savoir-faire en œuvre pour la fabrication des couteaux de poche K2.
Avec son design tout en finesse, le couteau pliant K2 est à la fois raffiné et élégant. Son manche en acier inox a la particularité de toujours être décoré de motifs originaux conférant ainsi de la modernité. Une apparence moderne toute relative car l'habillage en bois (olivier, de rose ou de violette) apporte lui une note plus ancienne, rustique. La forme du couteau K2 ressemble beaucoup à celle du couteau Deejo que l'on ne présente plus, une similitude qui n'aura pas échappé aux plus observateurs d'entre vous.
Innovants, les couteaux K2 sont munis du nouveau système de verrouillage K-Lock. Ils vont beaucoup plaire, tant par leur efficacité que leur design, mais aussi en raison de la fabrication 100% Française. Un détail qu'il fallait à tout prix souligner, comme celui qu'ils sont livrés avec un étui de protection ainsi qu'une pochette cadeau aux couleurs de la France. Les couteaux K2 sont également facilement transportables, et abordables financièrement, difficile de trouver le moindre défaut !